La criminalité financière est un fléau mondial qui menace la stabilité économique, la sécurité nationale et le bien-être social. Selon l’ONU, le montant annuel des flux financiers illicites liés à la corruption, au blanchiment d’argent, à l’évasion fiscale et au financement du terrorisme est estimé entre 800 milliards et 2 000 milliards de dollars. Face à ce défi, les acteurs du secteur financier doivent se doter d’outils performants pour détecter, prévenir et combattre les activités criminelles. Parmi ces outils, les données jouent un rôle clé.
Les institutions financières sont soumises à des réglementations strictes en matière de lutte contre le blanchiment d’argent (LBA) et le financement du terrorisme (FT). Elles doivent notamment vérifier l’identité de leurs clients, surveiller leurs transactions, signaler les opérations suspectes et coopérer avec les autorités compétentes. Pour respecter ces obligations, les données sont indispensables.
Voici une vidéo relatant les crimes financiers :
Elles permettent de collecter et d’analyser des informations pertinentes sur les clients, les bénéficiaires effectifs, les pays à risque, les listes de sanctions, etc. Elles facilitent également la détection des anomalies, des comportements inhabituels et des schémas frauduleux.
Les données ne sont pas seulement utiles pour se conformer aux règles existantes, elles sont aussi un moyen de créer de nouvelles solutions pour lutter contre la criminalité financière. Grâce aux avancées technologiques, il est possible de traiter des volumes croissants de données provenant de sources diverses et variées : données internes, données externes, données structurées, données non structurées, données ouvertes, etc.
Ces données peuvent être exploitées par des techniques d’intelligence artificielle (IA), telles que le machine learning ou le deep learning, pour améliorer la performance et l’efficacité des systèmes de détection et de prévention des risques.
Les données ne sont pas seulement un outil pour les institutions financières, elles sont aussi un moyen de renforcer la coopération entre les différents acteurs impliqués dans la lutte contre la criminalité financière. Il s’agit notamment des autorités de régulation, des cellules de renseignement financier (CRF), des organismes internationaux, des organisations non gouvernementales (ONG) et des partenaires privés.
En partageant et en croisant les données dont ils disposent, ces acteurs peuvent améliorer leur connaissance des menaces, leur capacité d’investigation et leur efficacité d’action.
Les données sont donc un atout majeur pour lutter contre la criminalité financière, mais elles représentent aussi un défi de taille pour la protection des droits et des libertés des personnes concernées.
En effet, le traitement des données personnelles implique des risques potentiels pour la vie privée, la sécurité et la réputation des clients et des employés des institutions financières. Il nécessite donc le respect de principes éthiques et juridiques, tels que la licéité, la loyauté, la transparence, la proportionnalité, la sécurité et la responsabilité.
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