Selon l’Organisation mondiale du commerce, les petites et moyennes entreprises (PME) représentent plus de 90 % de la population des entreprises, 60 à 70 % des emplois et 55 % du PIB dans les économies développées. Malgré le rôle crucial qu’elles jouent, de nombreuses PME ont du mal à accéder au financement dont elles ont besoin pour continuer à fonctionner et à croître.
Le problème est rendu évident en examinant la situation du financement du commerce, où la demande de financement insatisfaite avant le début de la pandémie était de 1 500 milliards de dollars. Depuis lors, le déficit de financement s’est accru de façon exponentielle et ICC a estimé qu’il avoisine désormais les 5 000 milliards de dollars. Et cela ne se limite pas non plus au financement du commerce. Les PME de tous les secteurs cherchent de nouvelles façons d’accéder au capital.
Le cadre actuel place les banques au centre, les laissant seules juges de qui est solvable et qui ne l’est pas. Malheureusement, les PME ont des processus de gouvernance moins formalisés et des informations accessibles au public. Ils opèrent souvent dans des secteurs émergents et n’ont pas assez d’actifs pour être utilisés comme garantie. Cela les rend trop risquées pour les banques, mais ce n’est pas le seul problème.
Voici les différents types de prêt :
Les autres obstacles auxquels les PME sont confrontées lorsqu’il s’agit de prêter comprennent une infrastructure de support client lourde et coûteuse, des processus de demande et d’évaluation longs et fastidieux, des demandes de cotes de crédit impeccables et des états financiers utilisés comme seuls moyens de montrer les performances de l’entreprise.
Au fur et à mesure que les entreprises explorent d’autres voies de financement, elles peuvent essayer de s’inscrire sur les marchés des capitaux, échouant souvent à attirer suffisamment de capitaux. Les investisseurs sur ces marchés préfèrent atténuer les risques en pariant sur des entreprises plus grandes et mieux établies, qui la plupart du temps ont déjà accès à des liquidités.
Depuis sa création, DeFi est considéré comme la solution potentielle aux problèmes de crédit des PME. Une forme de financement basée sur la blockchain qui ne repose pas sur des intermédiaires, tels que les banques, signifie que les informations sont facilement accessibles sans traitement centralisé ni relation existante. Cela rend l’intégration des clients plus rapide et l’évaluation des risques plus facile à faire évoluer.
DeFi est un nouveau paradigme, pas seulement un correctif conçu pour réparer le système actuel. Pourtant, les banques ont simplement considéré la blockchain comme l’opportunité d’introduire de l’efficacité dans leurs systèmes hérités lents et maladroits. Ils ont mené des programmes pilotes pour rendre les cadres bancaires plus efficaces en remplaçant leurs processus traditionnels par des processus numériques.
Cependant, les banques n’ont pas exploité les principes fondamentaux de la finance décentralisée. Ils évaluent toujours le risque de crédit sur la base d’états financiers et utilisent les mêmes anciens critères pour déterminer la solvabilité de leurs clients.
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